Blog officiel du recueil de nouvelles
"Les Contes et légendes de Vendée",
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la magie de cette aventure extraordinaire...



10 septembre 2010

Portrait d'auteur : Jean Turcaud

Pour paraphraser le dernier d’Ormesson, je dirai que « c’est une étrange chose à la fin que son propre monde », et l’autoportrait est un exercice périlleux, éminemment subjectif, qui bouscule l’intime. Y poussé par notre super ‘blogueuse’, j’y consens pour quelques lignes.


Les 65 années que j’accuse au conteur ( ! % § ) se résument, pour l’essentiel, à quelques mots-clés comme école, classique et tout en même temps rigolade, musique, écriture et mise en scène.

Mes parents commerçants m’ont très tôt mis à "l’asile" ; non pas chez les fous, à la Grimaudière, mais dans ce qui ressemblait à ce qu’on appellera plus tard l’école maternelle.

Au sortir de l’école primaire, de longues, d’interminables années de pension, où le chant, le théâtre l’écriture venaient percer l’ennui, éclaicir les jours pareils aux jours.

3 ans de pionnicat pour financer les études, instituteur en cours complémentaire, puis professeur de collège enseignant le français et l’histoire-géo, plus tard professeur certifié de lettres classiques ( français-latin ) en lycée.. un parcours linéaire et, somme toute, ‘classique’.

Captif de Mouilleron depuis une quarantaine d’années, aujourd’hui retraité, je suis engagé dans la vie associative locale: je préside un jumelage avec une ville allemande proche de Cologne ; je dirige L’AMBOIS, association de recherches sur l’histoire de Mouilleron, qui fait paraître depuis 15 ans le Bulletin de l’Ambois ; une vingtaine de numéros sont disponibles sur le site de la commune ( Mouilleron / découvertes / historique ). Un ouvrage est en préparation.

J’ai bien d’autres hobbies ( pour parler franglois ) : le chant choral, par exemple, au sein du chœur Roland de Lassus de la Roche.

Mais assez parlé de moi, vite au suivant !


Retrouvez Jean dans le recueil des Contes et légendes de Vendée,
avec sa nouvelle "La légende du meunier captif"

5 commentaires:

  1. Moi, je dis "Vive Monsieur Jean!!"
    Juliette

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  2. Vive Monsieur Jean, tout à fait d'accord... et comme je discerne dans le visage de Jean quelques traits de Charles Ingalls, je me demande quand le tournage de "La ptite maison dans la prairie" ou "La petite maison dans la Verrie" va reprendre ...
    Moi, je veux bien prendre le rôle de Nely Olsen, celui de Laura Ingalls est déja pris.

    Bien à vous,

    Christophe

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  3. Ah mais voilà d'un portrait des plus pétillant, tout à fait à l'image de M'sieur Jean !! :-) Et notre peste de "pratounette olsen" qui veut t'affubler du chapeau, de la pipe et du pantalon à bretelles à la "Charles Ingalls"... moi je dis oui ! lol Ne fais pas la grimace, je suis sûr que cela t'irait comme un gant !
    Bises
    Delphes

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  4. Foin de la modestie ! Vive l'humilité !

    Bousculons un peu votre intime.

    Un parcours des plus classiques, dites-vous : excepté la fréquentation des langues anciennes car on n'a pas dû vous épargner le grec, je vois plutôt un parcours ascendant et très méritant, celle du petit pensionnaire un peu solitaire, un peu "différent" de ses camarades dans ses goûts, ses rêves.
    Les internats de l'époque n'étaient pas ceux d'aujourd'hui, vous y avez acquis des forces, certes mais à quel prix ?

    Un peu comme Jacques, vous avez gravi les échelons, ceux en tiges de haricots magiques et ceux de la carrière d'enseignant.

    Pion à l'époque, c'était 36h de présence donc des difficultés pour suivre les cours de fac et réussir les exams ; dommage que vous n'ayez pas passé les IPES à moins que vous ne rêviez à d'autres horizons que ceux des plafonds de l'Education nationale.

    Instituteur en CC puis PEGC pour finir professeur de Lettres classiques en lycée, un beau parcours pas du tout linéaire, certes très littéraire mais surtout exemplaire.
    Que l'obtention de votre CAPES ait été la résultante de votre candidature au concours interne, externe ou même à une liste d'aptitude.

    Puisqu'on vous donne du Monsieur Jean* à tour de bras, je vous salue bien bas.

    Claudine H.

    *Monsieur Jean, c'est ainsi que Cosette appelait son père d'adoption, après son mariage avec Marius. Je suis incollable sur "Les Misérables" que je connaissais quasiment par coeur, à 11 ans et demi, en version intégrale, avec les digressions si chères au père Hugo, ceci dit avec indulgence, il a été mon Maître.

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  5. Sympas les commentaires pour faire Causette sur Monsieur Jean.. Curieusement, c'est parfois comme ça qu'on me salue quand je traverse 'notre'
    belle propriété de Beaupuy ! Un jour de grand brouillard, une dame m'a même donné du Monsieur le Marquis.. Aujourd'hui, j'ai encore haine d'elle, mais si !
    ça m'est Ingalls de porter le chapeau pourvu que je ne casse pas ma pipe auprès du grand Château dans la prairie, je veux bien porter pantalon sans bretelles (le contraire pourrait être mal vu, surtout par les myopes ! )
    Merci à 'Madame Claudine' pour tous ces compliments . Ma chère collègue, vous scrutâtes mon portrait en technicienne du monde de l'enseignement et je ne mérite pas tant de dithyrambiques et laudatives réactions..
    Mille bravos pour ce que vous écrivez avec un si.. tranqille talent !

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